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Notre peau est plus qu’un simple épiderme

Notre peau stocke des milliers d’informations

❏ Pourquoi la peau est-elle un sujet si chatouilleux ?
↪ Elle est liée à notre apparence, celle qui sera jugée, jaugée par le regard de l’autre. Une apparence séduisante va, dans l’inconscient collectif, avec une belle peau. Cela a traversé les siècles, les cultures, les religions. Exemple, chez les animistes, une tache sur la peau signifie une souillure de l’âme. Dans les religions bibliques, il ne fallait surtout pas la marquer de quelque signe car c’était un sacrilège. Cette idée de pureté a marqué notre conception de la peau. On voit bien que plus qu’un simple épiderme, la peau est une enveloppe symbolique de soi. Read More about « Notre peau est plus qu’un simple épiderme »

La table trop garnie durant le mois de Ramadhan, Conseils d’un nutritionniste

La ration équilibrée dont le corps à besoin
n’est pas forcément coûteuse

La table des Algériens durant le Ramadhan est trop garnie par des aliments dont la majorité consommés sont vides de calories, dépourvues d’énergie et de valeur nutritionnelle. Karim Messous, Nutritionniste, nous livre ses conseils à travers un interview accordé au quotidien Elwatan.

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La Famille

La famille, un patrimoine de l’humanité La femme et l’homme se présentent aujourd’hui beaucoup plus seuls, beaucoup plus naturellement individualisés au rendez-vous d’une vie globalisée… « La famille, une ressource pour l’humanité » Editorial de ouest-france.fr du dimanche 30 juin 2013 « La femme et l’homme se présentent aujourd’hui beaucoup plus seuls, beaucoup plus naturellement […] Read More about « Freddy Zemmour, ancien joueur de l’USMA revient dans son pays natal »

Le photographe d’autrefois

Il était une fois, le photographe ambulant

le photographe

Les photographes ambulants ! Ils ne sont plus là, ces icônes culturelles citadines ! En silence, ils se sont retirés de la cité, sans deuil ! Jadis, ils étaient l’ombre des villes et l’arc des places publiques. Les fixateurs du beau temps ! Les dessinateurs de grands sourires. Les témoins des amours et des amoureux fuyant l’oeil de l’interdit! l’oeil du voyageur ! Les photographes ambulants ! Tous. Vous. Nous. Les autres.

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Freddy Zemmour retrouve Alger, sa ville natale

© DR

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Freddy Zemmour, joueur de l’USMA de 1962 à 1968,
revient dans son pays natal.
Ce n’était pas son premier voyage.
Il y a eu déjà un premier voyage
où il avait fait découvrir l’Algérie à sa femme
qui n’y était jamais venue.

Au second, il a juste fait escale à Alger
avant d’aller vers le Grand Sud.
C’était du tourisme en somme.
Cette fois-ci, Freddy a fait le vrai voyage,
celui qui lui a fait redécouvrir sa ville,
et surtout son humanité,
tout en gardant l’œil sur le ballon, bien sûr.

 

 

Voici le Récit d’une quête mémorielle.

 

Le cercle de l’USMA, point de rendez-vous des joueurs et fans

Comme tous les vendredi, le cercle de l’USMA élit domicile au café Tlemçani, et sa grande terrasse, en l’occurrence la placette Hadj-Mrizek, en contrebas de la Grande Mosquée d’Alger. Plus qu’un lieu de rencontre pour des fidèles, avant la prière collective du vendredi, ce café est surtout un point de rendez-vous pour les anciens joueurs et supporters de l’USMA.

C’est ici qu’on a toutes les chances de rencontrer des coéquipiers, ou des amis perdus de vue, et c’est là que « trône » Hamid Benkanoun, jadis joueur à l’USMA, aujourd’hui « bibliothèque » du club. Avec lui, il y a aussi l’incontournable Hamid Bernaoui, la vraie « Main de Dieu » qui a fait valider, trente ans avant Maradona, un but marqué de la main contre l’OMSE, et son gardien de but, le géant Boubekeur. Ce qu’il y a de magnifique dans ces assemblées du vendredi, c’est la bonne entente qui règne entre ceux qui sont là pour prier à la Grande Mosquée, et les autres, venus seulement profiter d’un moment de bonne humeur. Il faut venir très tôt au café Tlemçani, pour avoir une chance de trouver une chaise encore valide, et pouvoir s’asseoir sur la placette accueillante ou sous les arcades de l’ex-quartier de la Marine.

Ce vendredi 20 décembre, il règne une animation inhabituelle aux abords du café Tlemçani, et surtout de l’autre côté de la rue, sur ce trottoir protégé par une rambarde, d’où la vue est imprenable sur le port de pêche et l’amirauté. Malgré la pluie fine qui incite à rester sous les arcades, on voit une foule de gens agitant leurs appareils photo et portables, ou prenant la pose, autour de ce qui parait être une célébrité. Renseignement pris, il s’agit bien d’une célébrité, d’une vieille gloire même, puisqu’il s’agit de Freddy Zemmour, joueur de l’USMA, de 1962 à 1968. Freddy est revenu, un titre pour une chanson, et c’est à qui se fera tirer le portrait aux côtés du « perdu de vue » retrouvé : se succèdent devant les objectifs les deux « Hamid » (Bernaoui et Benkanoun), Djermane, Mansouri, Kamel Tahir, et même Nadji, venu de Paris, ainsi que les deux amis toujours présents, Ali et Abdeljallil.

Chaque fois que Freddy fait mine de traverser pour aller se reposer un peu en face, il est littéralement coincé par de nouveaux arrivants, et ça repart pour une nouvelle séance de photos, et Freddy s’y prête de bonne grâce. Il y a là aussi bien des vétérans du football, que des supporters, et des fans improvisés. Dame, une photo avec Freddy Zemmour, ça vaut la peine qu’on s’y prête. Il est là, celui que ses coéquipiers surnommaient « Triciti » (électricité), pour son engagement et son énergie. Il a encore tous ses cheveux même s’ils sont gris, mais il a gardé sa silhouette, malgré ses 71 ans, contrairement à certains de ses vieux coéquipiers. Si son genou ne l’avait pas lâché, Freddy Zemmour aurait sans doute pu participer aux matchs de vétérans, en France, aux côtés de son ami d’enfance, Belbekri, avec qui il a formé une formidable paire de demis. Les plus blasés, ou les moins informés restent à l’abri du crachin, rivés à leurs sièges, qu’ils ne sont pas sûrs de retrouver, en cas de participation à la séance de photos qui continue, en face.

Alors que les anciens joueurs s’interpellent, ou filment à qui mieux, avec Freddy comme personnage central, sous les arcades, on s’interroge : « C’est lui, Freddy Zemmour ! On l’avait presque oublié, mais qu’est-ce qu’il est venu faire ici ? ». Réponse de badaud à badaud : « S’il est là, c’est sans doute pour racheter l’USMA ». Réponse typique de « mouloudéen », aurait ironisé Hamid Benkanoun, s’il avait été à proximité. « Si Freddy est là, c’est parce qu’il a voulu nous retrouver, et nous aider à nous retrouver », réplique Mustapha Mansouri, joueur des années soixante, lui aussi, mais un peu plus jeune que Freddy. Finalement, c’est Freddy qui joue les capitaines et qui entraîne tout le monde vers le café en lançant : « j’offre la tournée !». On parle du match de coupe du lendemain, samedi, qui va opposer l’USMA à la JSK au stade Omar-Hammadi, à Bologhine.

Samedi 21 décembre 2013, rencontre USMA-JSK

Bien évidemment, il n’est pas question de rater l’évènement, et Hamid Bernaoui s’est chargé de chaperonner Freddy, avec quelques vétérans, et de les faire entrer au stade. Samedi 21 décembre n’est pas un bon jour pour l’USMA, malgré la présence de Freddy dans les gradins, un Freddy qui retombe dans l’anonymat d’une foule très jeune qui ne reconnait pas l’un de ceux qui faisaient vibrer le stade. Qu’importe, il a encore dans les oreilles les clameurs qui accueillaient les joueurs à la sortie des vestiaires pour la séance d’échauffement d’avant-match. Il se souvient que les applaudissements les plus nourris étaient réservés à Meziani, l’ailier gauche, le rusé Meziani qui se débrouillait toujours pour sortir le dernier, et finir le premier à l’applaudimètre. Ce sont quelques-unes des images qui reviennent, alors que le match semble devoir s’acheminer vers les prolongations. Finalement, l’USMA est éliminée aux tirs de penalty par la JSK, au grand dam de Freddy qui aurait voulu un triomphe pour ses retrouvailles avec son équipe, « mais c’est la loi du sport, dit-il, et quand on est un vrai sportif, on l’accepte !». L’ancien milieu de terrain de l’USMA a eu 120 minutes pour se faire une opinion sur la valeur de l’équipe : « On a une bonne défense avec un excellent gardien, mais on n’a pas d’attaquants ». Qu’importe, il reste le match de championnat contre l’Entente de Sétif, pour la semaine suivante, et Freddy ne veut le manquer à aucun prix.

Samedi 28 décembre 2013 l’avant-dernier jour

Le café Tlemçani reste un passage obligé, ce samedi 28 décembre, et puis c’est l’avant-dernier jour, le voyage de retour en France étant prévu pour le lendemain, dimanche. Freddy est fébrile : il doit encore faire des emplettes, notamment des objets artisanaux pour sa famille, mais surtout ne pas rater le match Entente-USMA, télévisé en direct, quitte à sacrifier le déjeuner. La veille, le petit groupe formé par Freddy, Ali, et le comédien Rabah Lechaa, sous la houlette de l’omniprésent Mustapha Mansouri, avait sacrifié à la traditionnelle dégustation de poissons. Après le repas, l’équipe s’était dirigée vers Aïn-Bénian pour rendre visite à Mohamed Nassou, l’ancien goal du CRB et de l’équipe nationale, qui a joué au « Gallia », d’avant l’indépendance avec Freddy. Malgré son état de santé, Nassou a accueilli ses visiteurs avec bonne humeur et jovialité. Il a évoqué avec Freddy les souvenirs de jeunesse, ces souvenirs, tueurs d’amertumes, qui vous mettent du baume au cœur, et qui anéantissent les chagrins. En fin de compte, Freddy s’est inquiété pour rien : il n’a pas raté la « Loubia » qu’un restaurateur algérois avait promis de préparer exceptionnellement pour l’ancien footballeur, et il a vu le match à la télévision, confortablement installé comme le font tous les vétérans qui se respectent. « La seule chose que je n’aime pas, dit-il, c’est regarder un match, et entendre les commentaires de gens qui ne connaissent rien au football ».

Pratique, et efficace, Mustapha a résolu le problème en moins de deux : « puisque nous déjeunons au centre-ville, nous allons voir le match chez des parents à proximité ». La question est réglée, et il reste même du temps libre puisque le déjeuner a pris moins de temps que prévu, frugalité égale santé. Petite promenade digestive attrayante, en dépit des chantiers permanents occupant les trottoirs, sur la rue Didouche, et rencontre avec Mustapha Taouti, un autre gardien de but du CRB, et international junior. Mansouri évoque le projet de création d’une association des anciens footballeurs d’Alger, qui est à un stade avancé, et dont il est l’un des principaux artisans. Pour la circonstance, il aimerait bien inviter Freddy Zemmour à la cérémonie de lancement officiel de l’association, ce qui ne paraît pas lui déplaire, mais il a l’enthousiasme discret l’ami Freddy.

Freddy qui a sagement décrété qu’il était là pour écouter et non pour parler se laisse prendre aux anecdotes de Mustapha Taouti, brillant raconteur d’histoires, mais visiblement peu intéressé par le match du jour. Heureusement que l’ami Mansouri veille au grain, parti un peu plus tôt pour préparer l’accueil, il alerte Freddy, au téléphone, sur le temps qui passe. Le match aurait même déjà commencé, selon Mustapha, ce qui met Freddy hors de lui, d’autant plus qu’il fallait encore récupérer Ali, qui a trouvé judicieux, juste à ce moment-là, d’aller aux toilettes, et de s’attarder au retour avec un groupe d’amis. Le groupe au complet se dirige enfin à grandes enjambées vers l’immeuble de la rue Didouche pour voir le match, mais arrivé sur place, il apparaît que le match n’a pas encore commencé. « Si c’est une ruse de Mustapha pour obliger ses amis à changer de rythme, elle est la bienvenue, sans quoi on serait encore attablé à cette terrasse de la place Audin », a dû se dire Freddy. On s’installe donc dans cet appartement cossu du centre-ville, et on déguste du thé, et des gâteaux maison, en guise de mise en train avant le match. Très concentré, notre ami est même avare de commentaires, sauf lorsqu’il s’agit de revenir sur son principal grief, les faiblesses offensives de l’équipe, et là il y a un attaquant qui a du entendre ses oreilles siffler. L’USMA se contente du match nul après avoir mené, au-delà du temps réglementaire, mais c’est mieux qu’une défaite devant l’éternelle « bête noire », l’Entente de Sétif, le cauchemar de Freddy.

Il s’en est souvenu encore en 2013, après la victoire de l’USMA, en finale de la coupe d’Algérie, contre le Mouloudia : « C’est un grand moment ! J’ai fait partie de la première équipe championne de l’Algérie indépendante, mais je n’ai jamais été en finale de coupe d’Algérie, souvent barré par l’Entente sétifienne notre bête noire de l’époque», écrivait-il en mai 2013 sur le site de l’USMA, où les animateurs découvraient pour la première fois un joueur nommé Freddy Zemmour. Pour ce dernier, toutefois, il s’agit de s’en tenir à l’essentiel, c’est-à-dire le beau jeu et la sportivité, un état d’esprit qui existe toujours à l’USMA, comme il en a eu la confirmation en rencontrant les joueurs de la nouvelle génération.

C’est Dimanche 29 décembre 2013: moment du départ

Un pèlerinage à Belcourt-Belouizdad, une visite sur les lieux où il a vécu

C’est le moment du départ, du retour vers la France. Ce dimanche 29 décembre, Mansouri est là, avec Hamid Bernaoui, ce qui fait énormément plaisir à Freddy, et c’est le moment d’égrener le chapelet de l’amitié, et des faits marquants de ce pèlerinage. D’abord, il y a cet appartement de Belcourt-Belouizdad, où il est né. Une dame les accueille sur le pas de la porte, leur souhaite la bienvenue, et les introduit dans la maison. Au grand étonnement de la maîtresse des lieux, Freddy saisit son appareil photo et mitraille le carrelage. « Qu’est-ce que cette fantaisie ?», a dû se demander la dame, évidemment étonnée par cet étrange comportement, mais se gardant bien, hospitalité oblige, de faire une quelconque remarque. Ali Sellami, son ami qui l’accompagne dans cette quête mémorielle (voir encadré : « une rencontre singulière »), est aussi interloqué, mais il préfère différer l’explication à plus tard. En fait, ce que ne savent ni Ali ni la brave dame qui les a accueillis, c’est que Freddy n’est pas seulement un jouer de football, mais il a aussi l’âme d’un poète. « Tu comprends, dit-il à son ami, lorsque j’étais petit, le carrelage de cette maison me parlait ».

Du coup, c’est Proust qui parait démodé, et c’est sa madeleine qui prend un goût de rassis, face à la saveur d’un carreau auquel l’imagination d’un enfant a donné la vie. Cette visite sur les lieux où il a vécu, enfant, restera l’une des étapes phares de cette quête des souvenirs, à travers les rues, et les quartiers d’Alger, mais surtout par des rencontres inattendues et surprenantes.

Enfin, au-delà de toutes ces rencontres, il y a chez Freddy Zemmour ce sentiment d’avoir provoqué quelque chose, d’avoir été en quelque sorte un électrochoc qui a éveillé des nostalgies, ainsi que des élans, et des désirs de retrouvailles.

En effet, durant deux semaines Freddy Zemmour a rassemblé autour de sa personne des gens qui ne se voyaient presque plus, pour ne pas dire qu’ils avaient perdu l’envie de se voir. C’est sans doute lui qui aura redonné vie à cette affectueuse solidarité qui lie les citoyens de la planète-football, au-delà des clivages linguistiques, ethniques ou religieux. Et par-dessus tout, il a distillé sur son passage comme un élixir de jeunesse, dont les effets se font déjà ressentir du côté du café Tlemçani.

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