La qualité biologique dans l’alimentation

Définition
Dire qu’il n’y a pas de différence entre les produits cultivés avec des engrais chimiques traités aux pesticides, et les produits en provenance d’une culture biologique, c’est tout simplement avouer l’incapacité d’une analyse chimique classique à pénétrer les problèmes biologiques.
Selon la plupart des agronomes, une analyse minérale classique est une opération trop grossière pour être concluante. Elle n’a pas une grande valeur pratique. Ce n’est pas nécessairement le produit le plus riche en minéraux qui sera le meilleur, surtout qu’avec l’emploi de fertilisation soluble, on peut faire pénétrer dans la racine des plantes des quantités importantes de minéraux, par une voie physique. Mais, voila ces produits entrés de force dans les cellules des racines sont sans valeur biologique, donc, ne sont pas utilisés par la plante et constituent une matière minérale morte. La biologie est une science beaucoup plus fine.
Vouloir ramener la biologie moléculaire à la chimie, et affirmer qu’une simple analyse minérale permet de prouver que les produits sont identiques, est un abus de langage non adminissible.
L’homme ne se nourrit pas de poids (kilogrammes). Ce n’est pas la quantité ingérée qui compte réellement, seule une agriculture logique, biologique est capable de fournir en quantité les aliments de qualité dont l’homme a besoin pour son équilibre et sa santé.
Pour le particulier, soucieux de sa santé et de son environnement, on peut apporter quelques conseils, qui ressortent tous de l’agriculture biologique.
La culture biologique
Dite également, culture naturelle ou biodynamique, s’impose de plus en plus au sein des potagers familiaux et des entreprises de production à grande échelle.
Les principes de la culture biologique sont les suivantes :
✿ élimination des produits chimiques, en matière d’amendement et dans la lutte contre les parasites et les mauvaises herbes tout en supprimant les pesticides etc…
✿ rétablissement ou création d’un écosystème dans la zone cultivée, c’est-à-dire d’un milieu où cohabitent étroitement de nombreuses espèces végétales et animales, qui instaurent des rapports de contrôle ou d’échanges réciproques autoéquilibrés;
✿ sauvegarde de la fertilité organique du sol, par l’utilisation d’engrais naturels respectueux de l’environnement;
✿ abandon de l’exploitation intensive du sol par la monoculture et réhabilitation de pratiques anciennes, comme l’association et la rotation des cultures.
nota : De nombreux animaux sont de précieux alliés de l’agriculture dans sa lutte biologique contre les parasites : les grenouilles, les crapauds, les araignées, les milles-pattes, les coccinelles, les hérissons, les oiseaux, etc …
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