Ramadhan 2019-1440: plus que quelques jours
Le Ramadhan est tout proche, tout se met à l’heure de cet évènement. Plus que deux semaines nous séparent du mois sacré et les produits de consommation rendus obligatoires titillent les budgets des familles pour faire le plein de tout ce qui va avec ce rendez-vous spirituel.
En effet, pour faire le plein de tout ce qui va avec ce rendez-vous spirituel, à l’instar des fruits secs, notamment les raisins, pruneaux et amendes, lesquels se transforment, durant les trente jours du mois de jeûne, l’allier, de la famille. Les préparatifs ont déjà commencé, pour certains. Les marchés et grandes surfaces connaissent une grande affluence. Des va-et-vient, dans tous les quartiers, reviennent, tous les jours, pour colorer l’ambiance des derniers jours qui précèdent le mois de piété et de solidarité.
Honorer la tradition ancestrale
Il faut dire que les commerçants se sucrent, ces jours-ci, avec une demande sans cesse croissante notamment sur les viandes. Pour l’anecdote, un contrôleur, lors d’une récente opération de contrôle, au niveau d’un marché, à Alger, en prévision du mois du ramadhan était dans tous ses états, lorsqu’un vendeur de viande de volaille, interrogé, lui a appris que l’écart entre le prix de vente et d’achat, était 80 DA, le kilo. La libération des prix, chez-nous, a un autre sens, beaucoup de commerçants règlent leur montre, à l’heure, de la cupidité et du gain facile.
Les préparatifs vont bon train, encouragée par les dernières mesures de facilitations accordées aux importateurs qui permettent la régulation des approvisionnements des marchés. Un tour dans certains espaces commerciaux aujourd’hui, renseigne sur l’engouement que suscitent les rayons des épices et toute la gamme des fruits secs, devenant un must pour honorer la tradition.
La cherté de ces derniers, à vrai dire, peine, comme chaque année, à avoir raison des habitudes alimentaires lesquelles donnent, faut-il le rappeler, une place de choix, plus particulièrement à ces produits, très utilisés et surtout appréciés, par les familles. Une ménagère, rencontrée, au marché de la place des Martyrs, nous dira que les prix, des pruneaux, des raisins secs et tous les ingrédients nécessaires pour le mois sacré sont nettement inférieurs, à ceux, pratiqués, ailleurs. «Chaque année, je me déplace d’El Biar, pour les emplettes du ramadhan», dira-t-elle, avant d’ajouter qu’on casse carrément les prix au niveau de ce marché.
Et !… Aujourd’hui ?…
Aujourd’hui, le grand écart, entre les prix des produits, comparés à ceux d’ailleurs, explique toute cette foule qui fait de celui-ci la plaque tournante des Algérois et même de personnes venues, d’autres wilayas et avec l’extension du métro, la réputation du marché est montée en flèche, il faut bien l’admettre, au grand bonheur des commerçants.
APS [ Via: elmoudjahid.com]