D�couverte de la ville saharienne KENADSA

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Béchar-Kenadsa
• Kenadsa : Kenadsa est une ville saharienne d'Algérie situé à 22 km de Béchar dans la wilaya de Béchar. La ville portait autrefois le nom de El-Ouina. Elle se nomme aujourd'hui ainsi du fait de la présence d'une "petite source" qui servait à irriguer les palmiers et fournissait l'eau potable aux habitants qui coulait au centre du Ksar. Kenadsa possède la mosquée de Sidi Mhammed, fondateur de la zaouia « Ziania ».

A l’origine, c’était une petite oasis quelconque comme il y en a tant d’autres au Sahara, nées à la faveur d’une source vive ou d’un oued. Selon la tradition, elle portera plusieurs noms. L’avant-dernier est « La’wina » (la petite source), pour devenir définitivement, mais néanmoins il y a trois siècles : « El Kanaadissa » ou KENADSA (selon l’appellation française) ou « Laknadsa » dans le langage courant. Pourquoi ce changement de nom ? Cela s’est produit à un moment décisif de l’histoire de cette oasis. Mais, il n’y aura pas eu que cela : en changeant de nom, elle va aussi changer de « statut » de par les changements profonds qu’elle va subir non seulement sur le plan culturel mais surtout sur le plan socio-économique.
Kenadsa ville


Là où il y a de l’eau, il y a la vie. Le hasard de la géographie et du relief ont fait naître Kénadsa en un lieu où l’on s’attend le moins à trouver une ville. C’est bien en retrait du pied de l’Atlas saharien, à un endroit où celui-ci enjambe la frontière algéro-marocaine, précisément, dans le fameux triangle ouvert de « l’y grec » formé par les deux oueds du Guir et de la Zouzfana ; ces deux cours d’eau miraculeux, qui ont donné naissance à la vallée de la Saoura, immense palmeraie qui s’étale sur des centaines de kilomètres, du « joyau » de la région qu’est l’oasis de TAGHIT jusqu’au TOUAT-GOURARA en longeant l’Erg occidental : un « boulevard » interminable de palmiers (cf. « BECHAR : la Saoura, la plaine du Guir ou l’illusion perdue d’une Californie algérienne »/ Abdallah AZIZI, le Q.O. des 3, 4 et 5 juin 2007).

En effet, au départ, rien ne destinait la petite localité d’origine à une telle brillance, si ce n’est le retour au pays de ses ancêtres, après de longues pérégrinations d’études et plusieurs pèlerinages à la Mecque, du Saint homme Sidi M’hamed Ben Bouziane. En effet, après être revenu dans sa famille, l’homme, précédé d’un charisme extraordinaire et doté d’une énergie débordante, va fonder sa zaouïa, devenue depuis la célèbre « ZIANIYA ASH-SHADHOULIA. La ville de Kénadsa va désormais se confondre avec sa zaouïa. L’essor fulgurant de cette institution va rejaillir sur la petite oasis de départ pour la transformer en un centre spirituel, culturel et économique incontournable.

Pourquoi le nom de « El Kanadissa » ? Plusieurs interprétations ont été données dont les deux plus plausibles sont les suivantes : dès lors que l’oasis était devenue un important lieu d’études coraniques et bien d’autres sciences religieuses, l’étudiant était désigné par le mot guendouz (un singulier, qui donne au pluriel : ganadiza). D’aucuns pensent que la nouvelle appellation de cette oasis aurait été tirée de ce pluriel, d’où « Elkanadissa.

Néanmoins, une autre explication aussi crédible a été rapportée par Abderrahmane MOUSSAOUI , dans sa thèse « Espace, sacré et mémoire : la zianiya : une zâwiya saharienne » (p.3). A. MOUSSAOUI dit ceci : « Appuyant ses allégations par des références étymologiques puisées dans le monumental dictionnaire d’Az-Zoubaydi : Tâdj el-’arûs, M. MERZAK, quant à lui, estime vraisemblable que l’appellation « Kénadsa » soit en rapport avec la qualité de son illustre hôte, le saint Sidi M’hammed b. Bûziyan ; car en arabe classique, constate-t-il, qandasa et taqandasa, veut dire faire acte de pénitence et par extension, épouser la voie du tasawwuf « (M. MERZAK, thèse p. 19 rapporté par MOUSSAOUI).

Quant à nous, c’est cette dernière interprétation qui emporte notre adhésion, d’autant plus que Sidi Mhamed s’est donné lui-même ce qualificatif d’EL QANDOUSSI.

• Timimoun et le Gourara : Timimoun, berceau d'une région touristique apprêtée pour l'enchantement du touriste. Ksar, construction très ancienne aux ruelles mystérieuses. Célèbres palmeraies sur les pentes dominant le fond salin de Sebkha. Paysages grandioses. Oasis rouge - architecture originale - jardins - palmeraies.
La vallée des palmeraies du Gourara, riche en couleurs, plus encore que dans le Touat, forme un ensemble féerique. :
Allamellal, Tarouya, Azekou, Badriane, Irher avec Oumrad et Féraoun, petits Ksour aux jardins quadrillés dont les madjers sont chacun un petit miroir sous la lumière tamisée par les palmiers, le Tinerkouk et Taghouzi dans les dunes du Grand Erg, Charouine sur la route et Béchar et Adrar, l'Aoufront et le Deldoul aux vingt-huit palmeraies.




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